Ces derniers sont l'un des derniers peuples légendaires d'Amérique à refuser le progrès et à fuir les contacts avec la civilisation "occidentale". Le rite tarahumara le plus étonnant est une course à pied qui dure au minimum 24 h, parfois 3 jours consécutifs, et durant laquelle les coureurs poussent du pied une boule de bois. Ils l'organisent sur des distances allant jusqu'à 300 Km pour les hommes et 100 Km pour les femmes. Ils habitent dans des grottes naturelles, mais aussi dans des cabanes en bois et en pierre. Ils vivent de la culture et élèvent un peu de bétail, se nourrissant pour l'essentiel de tortillas de maïs, de pomme de terre et d'haricots.
Un soir j'ai rencontré un couple Américains venu de Washington qui voyageaient aussi en motos. Judith et Jip Whitefield (tout les deux des ingénieurs) étaient descendus jusqu'à la frontière Mexicaine en voiture avec leurs motos derrière dans une remorque. Ils avaient ensuite continué à

travers le nord du Mexique en moto pour leurs trois semaines de vacance. J'avais décidé de faire route avec eux jusqu'à batopilas, un vieux village minier de chercheurs d'argent fondée au 17ième siècle, au bord d'une rivière. Ce village se trouve à 140 Km de Créel et se situe en plein cœur des canyons.
Nous sommes partis le lendemain vers 10 heures; J'avais laissé toutes mes affaires à la pension sachant que la route allait être très dur. Les 70 premiers Km étaient sur une route goudronnée mais les 70 suivants sur un chemin de terre. La route était de toute beauté. Nous sommes passés de ravin en canyon, en passant des paysages semi désertiques, d'immenses forêts de pins, avant d'entamer l'impressionnante descente dans le canyon de Batopilas. Cela nous a pris 6 heures de route, en passant d'un climat montagnard à un climat tropical, d'une altitude de 2338 m à 495 mètres. Nous étions tous épuisés surtout Judith qui n'avait pas l'habitude de conduire sur des routes aussi difficiles. Nous avons passés la journée suivante à nous reposer et à nous promener, à pied cette fois, dans les environs.
Le retour fut aussi difficile, il avait plu dans la nuit et la route était boueuse, Judith tomba plusieurs fois sans se faire mal.
Le lendemain il pleuvait, j'en profitais pour me reposer, quand à mes amis Américains, ils reprenaient la route en direction de Washington, les vacances étaient presque finis pour eux.

Mardi 23 Septembre.
Je n'avais pas bien dormi cette nuit là et lorsque j'en parlais à une famille française avec qui j'avais passé la journée précédente. Ils avaient eu tous le même problème et on mettait ça sur le compte du repas de la veille qui avait consisté principalement de Frijoles 'genre d'haricot plus connu sous le nom de péteu ou musicien'. Alors pas étonnant que l'on se sentait tous plus ou moins gazeux. Par bonheur je n'avais pas eu à partager ma chambre. J'en profite pour passer un petit bonjour à cette famille des Sables d'Olonnes et je leur souhaite un bon séjour au Mexique.
Bien que le ciel soit toujours menaçant, la pluie avait cessé et je quittais Créel vers 9 heures sur une chaussée encore mouillée. La route montagneuse, toujours très sinueuse mais avec des vues extraordinaires, m'amenait à la ville d'Hidalgo de Parral où je passais la nuit.
Le lendemain je me réveillais avec un mal de gorge et un nez coulant, bref, un rhume. Pas question de me laisser aller car je voulais à tout prix gagner la ville de Zacatecas ce soir même à 700 Km plus au sud. Heureusement la montagne était finie ce qui me permettait d'augmenter ma moyenne de vitesse et le soleil aussi était du voyage. J'arrivais vers 17 heures et je trouvais un hôtel plus ou moins bon marché, par contre pas de place pour garer la moto. Pas question de la laisser dans la rue et je trouvait un parking privée ou pour un Euro par nuit je pouvais laisser ma moto en toute sécurité.
Isolé dans une région semi désertique, Zacatecas est une ville particulièrement surprenante et fascinante de 100,000 habitants. C'est une ville avec de très anciennes colonial architectures, dont sa superbe cathédrale, le tout construit par les riches propriétaires de mine d'argent de la région.

Elle est casée le long d'étroites, sinueuses rues (photo) au pied de collines spectaculairement rocailleuses. J'ai passé un bon moment à l'explorer et je n'hésite pas à la recommander aux personnes visitant le Mexique.
Deux jours plus tard il était temps de reprendre la route mais j'étais réveillé par une pluie battante et comme je souffrais toujours de mon rhume je me retournais et me r'endormais en rêvant de jours plus ensoleillés. C'est ça le plaisir de voyager seul, on fait vraiment ce que l'on veut et quand on veut. Vers
10 heures la pluie avait cessé mais il était trop tard pour prendre la route et j'en profitais pour faire une tournée de lessive (le blanc à part, bien sur).
Le lendemain, rebelote, mais cette fois pas question de jouer les paresseux et je reprenais finalement la route. Eventuellement, la pluie s'arrêta vers 11 heures. Comme je voulais à tout prix éviter la ville de Mexico (je l'avais déjà visité), je prenais la direction de la côte pacifique où je savais que je retrouverai un climat plus tropical. Je contournais la grande ville de Guadalajara (deuxième du Mexique) vers midi mais je continuais car je voulais passer la nuit dans un petit village de bord de mer connu pour sa tranquillité et son calme. Après avoir casser une croûte vite fait dans un petit boui-boui de bord de route j'observais des nuages plutôt menaçant à l'horizon. Rien ne m'aurais préparé à ce qui m'attendait, en un instant une éponge n'aurait pu être plus mouillé. Pas question de m'arrêter car tremper comme j'étais je n'aurais jamais pu remonter sur la moto, en plus j'avais froid. Avec encore 120 Km devant moi je combattais les forces de la nature. La visibilité était nulle et je roulais à pas plus de 20km/h car comme je passais une chaîne de montagne la route était très sinueuse. Les conditions étaient tellement difficiles que je me retrouvais tout seul sur la route, même les voitures avaient fait halte. Le plus j'avançais le plus critique devenait la situation car le tonnerre avait fait son apparition. Même avec le bruit de la pluie battante sur mon casque, le déchirement craquant du tonnerre me faisait faire des bonds, ces explosions assourdissantes me paraissaient à porter de main. Jamais dans ma vie je me suis retrouvé dans de telles conditions mais je savais que grâce à mes pneus j'étais en sécurité, ils me protégeraient de la foudre. Deux heures plus tard la situation s'améliorait un peu. La pluie, quoique toujours présente, faiblissait un peu alors que je commençais ma descente vers la côte. La température remontait lentement et quand j'arrivais à Colima, une ville a 60 Km de ma destination, le soleil réapparaissait. L'humidité et la chaleur étaient telle que Je me serai cru dans un sauna. La route transpirait de condensation et je pouvais voir la vapeur sortir des terres verdoyantes.
J'arrivais enfin à Cuyutlán vers 17 heures et je m'arrêtais dans le premier hôtel que je voyais car il indiquait des chambres à 50 pesos (5 Euros), un prix imbattable jusqu'alors pour moi au Mexique. Je n'inspectais même pas la chambre car à ce prix je savais que je n'aurais probablement qu'un lit et rien d'autre, peut être une fenêtre si la chance était de mon côté. Pas de surprise, je payais même pour deux nuits, pensant que ce serait le temps nécessaire pour sécher tout mon équipement. Plus tard je visitais le village et découvrais que pour être tranquille j'allais être tranquille, un peu trop tranquille à mon goût car le village était désert. Pas un chat mais des milliers de moustiques. La plage était effectivement très belle mais je n'avais pas tellement envie d'y passer une journée complète.
Je décidais de reprendre la route le lendemain et quand je demandais d'être rembourser pour ma deuxième nuit ils me disaient que se n'était malheureusement pas possible car la réservation avait été inscrite sur le livre de la maison, une chose prise, nul doute, très sérieusement dans ce coin perdu. On ne peut pas toujours faire des affaires. Tant pis, Acapulco (690 Km plus au sud) était ma destination prochaine et rien n'allait m'empêcher d'y aboutir ce jour là. La route suivait la côte et je me régalais
avec des vues superbes (photo). Palmiers, cocotiers et bananiers me regardaient surfer la route tandis que l'océan Pacifique me surveillait du coin de l'œil. Le ciel était d'un bleu parfait avec un beau soleil en plein milieu. Une journée idéale ou rien ne pouvait assombrir mon humeur.
Je trouvais un hôtel où le propriétaire m'aidait à entrer ma moto à l'intérieur en montant quelques marches, pas facile mais préférable. Acapulco est installé sur la côte de Bahai de
Acapulco sur une longueur 11 Km. Bien sur, le tourisme est l'industrie principale d'Acapulco et depuis de nombreuses années mais ce n'est pas pour ça que j'y suis venu. Je voulais voir les fameux
plongeurs plongeaient dans la mer du haut des falaises (photo). Naturellement je les aurais bien accompagné et sautais avec eux mais qui aurait pris la photo, hein?
Acapulco est une ville à double personnalité. D'un côté vous y trouvez les belles plages, les hôtels luxurieux, les discos, les grands centres commerciaux et les meilleurs restaurants et le l'autre vous y trouvez une ville avec des rues sales, des trottoirs grouillants de monde, une circulation abominable, des longues files de bus fumant et bien sur mon hôtel.

Mardi 30 Septembre.
Ce matin là, en me réveillant, j'étais agréablement surpris de constater

que mon rhume avait disparu aussi soudainement qu'il était apparu. Je quittais Acapulco de bonne heure et de bonne humeur en ayant l'intention de gagner le petit village de Zipolite à environ 500 Km toujours sur la côte. Pour une raison quelconque, quelqu'un a eu l'idée de construire des centaines de dos d'âne (ralentisseur) sur cette route, plus en particulier dans les villages. En temps ordinaire je n'ai rien contre mais ceux là étaient non seulement très prononcé mais aussi très nombreux. Dans chaque village il y en avait au moins six, voir plus donc à chaque fois je devais presque m'arrêté complément pour les passer. En général ils sont peints en jaune donc on peut les voir venir mais des fois, en plein milieu de la campagne il va y en avoir plusieurs, pas signalisés, alors quelle surprise quand on les voit au dernier moment, pas le temps de ralentir. Bonjour pour la suspension et pour mes vieux os.
En fin d'après midi j'ai passé les 50,000 Km à mon compteur, je m'en félicitais et je pensais même m'arrêter pour embrasser ma compagne (ma moto bien sur), on est devenu inséparable, on ne va nulle part sans l'un ou l'autre. Cela va vous s'emblait peut être étrange mais je dépends tellement d'elle que je n'ose même pas dire de mal d'elle en publique, des fois qu'elle m'entendrait et se vengerait plus tard (c'est ça les femmes). Bien que c'était un grand jour pour elle, la journée n'avait pas tellement bien commencé car pour sortir de l'hôtel je devais descendre quelques marches. Chose assez facile en général mais ce matin là j'étais tellement confiant que je ne démarrais même pas le moteur et alors que je laissais la moto glisser doucement sur les marches elle s'arrêtait en plein milieu et n'ayant aucun moyen pour la faire avancer je perdais mon équilibre et nous tombions tous deux. Heureusement sans vraiment de gravité, en cassant juste le clignotant et en tordant le levier de vitesse.
Je suis arrivé à Zapolite dans la soirée. Zapolite est populaire pour avec les voyageurs du monde entier. Ils y viennent pour s'y reposer, loin des villes bruyantes et pour se remettre des longs voyages chaotiques dans les buses locales. Les hippies sont au rendez-vous aussi, fumant leurs pétards dans des hamacs, ils y restent pendant des semaines. Pour moi, deux jours étaient suffisants, juste le temps de me dorer au soleil sans avoir à m'inquiéter du lendemain.

Vendredi 3 Octobre.
N'étant qu'à environ 250 dos d'ânes et 700 Km de la frontière du Guatemala, j'étais confiant que j'y serai ce soir là. J'avais évité consciemment les villes très intéressantes de Oaxaca et de San Christobal de Las Casas pour deux raisons. La première parce que je les avais déjà visité deux fois auparavant et la deuxième parce que je savais qu'il y pleuvait comme vache qui pisse.
J'arrivais au village frontalier de Talisman juste avant la reprise de la pluie. Alors que je roulais doucement en essayant de trouver une place pour la nuit, j'étais assailli par des meutes d'enfants m'offrant de m'aider à passer la frontière et en me forçant à changer de l'argent. J'arrivais à m'en débarrasser sachant très bien qu'ils seraient au rendez-vous le lendemain matin.
L'hôtel où je me trouve n'est qu'à quelques mètres de la douane. Qu'est ce qui m'attend demain matin? A l'heure qu'il est je n'en sais pas plus que vous mais on le découvrira ensemble bientôt et ici même.
Nos vemos en Guatemala.
Buenas noches amigos.

My friends Judith and Jip Whitefield
Mes amis Judith and Jip Whitefield
Tarahumara indiens.
Les indiens Tarahumara.
View from the Copper Canyon.
Vue du Copper Canyon.
A friendly Mexican family.
Une aimable famille Mexicaine.
Tarahumara girls in their traditional clothes.
Des femmes Tarahumara dans leurs habits habituelles.
View of Acapulco.
Vue d'Acapulco.
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Tequila, tortillas, cactus...and Mexicans!
US$24 for the bike (for import permit). The whole process took over an hour, the staff were friendly and the only problem was the heat as I had to carry all my stuff around with me (that is the problem when traveling on your own; there is no one to look after your gear).
By 3.30pm I was back on the road and determined to make it to Sonoita, my target for the day. This region is inhabited and there is no petrol for 240km, something that I did not know, I would surely have run out of petrol in the middle of nowhere if I had not found a house who could sell me 5 litres of gasolina at double the price. I eventually arrived in Sonoita at sunset, happy to be in Mexico.
Covering almost 2 million sq. km, Mexico is big: it's nearly 4600km from the US border to Guatemala by road. It has a population of around 100 million today. In 1940 the population was counted at 20 million, in 1960 at 35 million and in 1980 at 67 million. By official figures, the population is growing by about 1.4% a year, which is down from rates of more than 3% between 1950 and 1980 but still means an extra 1.3 million mouths to feed every year. There is 20 million of Mexicans living legally or illegally in the United States. The major ethnic division is between mestizos and indigenous people. Mestizos are people of mixed ancestry - usually Spanish and indigenous. Indigenous people are descendants of Mexico's pre-Hispanic inhabitants who have retained their sense of distinct identity.
Mexico, the capital, has 20 million inhabitants and is much polluted.
I, then, traveled southwest to Hermosillo, going across the Sonoran Desert. The road was excellent but the temperature still blistering hot. I spent the night in Hermosillo and left early the next morning heading west to Barranca del Cobre (Copper Canyon). The first 100km was on a good and straight road with no traffic at all, and then it started to climb up the mountain. The scenery was breathtaking and for the next 400km the road went up and down through green valleys and small villages. With all those curves and corners I was averaging no more than 50km/h but loving it. From the small town of Basaseachi I took a short cut to Creel. It was a dirt road of 100km with no real difficulties compared to some of the roads that I had ridden in Africa. I arrived in Creel late in the afternoon and found a small pension run by a friendly family. Creel is a pleasant small town surrounded by pine forests and interesting rock formations at the edge of Copper Canyon. At 2300m above sea level, Creel is much cooler and the piney aroma from the town's lumber mill was a welcome relief from the heat of the lowlands.
Copper Canyon or Barranca del Cobre is a natural wonder that actually refers to not one but 20 canyons carved out of the Sierra Tarahumara by over six different rivers. Together, these canyons are four times larger than its American counterpart (the Grand Canyon).
One of Mexico's most numerous indigenous peoples, the Tarahumara (pictured), still retain a traditional lifestyle here. More than 50,000 of them live in the Sierra and they are famous for running long distances. Traditionally, they hunted by chasing down and exhausting deer, then driving tem over cliffs to be impaled on wooden sticks. Today, they run gruelling footraces of 160km, without stopping, through rough canyons, kicking a small wooden ball ahead of them.
One night I met an American couple from the state of Washington traveling as well on motorcycles. Judith and Jip Whitefield (both chief engineers on ferry boats) had drove to the Mexican border in their car with the bikes on a trailer and then, rode through northern Mexico for 3 weeks vacation. I decided to join
them for a ride to Batopilas, a serene 19th-century silver mining village 140km south of Creel and deep in the canyon country.
We left the next day at 10am; I had left most of my gear at the pension as I knew that there was some hard riding to do. The first 70km was on a perfect sealed road but the next 70km was off road. The journey turned up to be a thrilling ride from an altitude of 2338m at Creel to 495m at Batopilas, with dramatic descents and ascents through several canyons, climates and vegetative zones. It took us around 6 hours for the trip, stopping many times to take pictures and to admire the splendid sceneries but the rough riding took its toll on Judith as she arrived completely exhausted. The climate was distinctly warmer and more tropical than Creel's and we were now surrounded by stands of mangoes, bananas and other tropical fruit trees instead of the cool pine forests of Creel. We spent the next day recovering and exploring the surrounding sights.

Riding back turned up to be even tougher for Judith as the rain had made the dirt road very slippery but she managed very well falling over just a couple of times (pictured).
The following day was a wet one so I decided to stay home but my American's friends (tougher than me, no doubts) left for their return trip home.

Tuesday, 23 September.
Even though the sky was carrying a lot of very dark clouds and the rain had just stopped, I decided that it was time to go. As I was saying goodbye to a French

Tuesday, 16 September 2003.
I crossed the border at Mexicaly, some 150km West of San Diego, at 2pm. I was told that the temperature was above the 40 degrees mark, I could feel it especialy whenI had to go from one office to the other, getting photo copies and passport stamp. I first had to pay US$23 for a tourist card then
family that I had met a couple of days earlier, I told them that I did not sleep very well and that my stomach was blotted, they admitted to me that they had a terrible night as well and we decided to blame our last dinner which consisted of mainly beans (not the green ones unfortunately). Obviously, gas had to be the problem, likely I was not sharing my room with anyone.
The road was still wet but it did not rain at all for the rest of the day. I covered only 365 Km that day as the road was very curvy but very scenic nonetheless.
The next day I woke up with a sore throat and runny nose but I wanted to reach Zacatecas that day and I knew that it was over 700 Km away. Luck was on my side though as the sun was out and the road more or less straight but still beautiful. I left early and arrived at around 5pm without any problem. I found a hotel suitable for my budget but had to find a park for my bike as there was nowhere to keep it at the hotel. I located a public parking in the centre and work out a deal with the owner, he promised me that it would be safe and charged me a buck per night.
Set amid dry, arid country, Zacatecas is a particularly beautiful and fascinating city of over 100,000 habitants. It's a city with very fine colonial buildings, including its most stunning cathedral (pictured), all built from the riches of the local silver mines. It is cluster along narrow, winding streets at the foot of a spectacular rock-topped hill. I had a great time exploring this city and would highly recommend it to anyone visiting Mexico.
Two days later it was time to go but as I woke up that morning, the rain was tumbling hard outside and I was still suffering from my cold so I just turned over and went back to sleep (the pleasure of travelling alone, you don't have to do anything if you don't want to). By 9am the rain had stopped but it was too late for me to get going so I just lazed around all day.
The next day, same story, but this time I had to go and again it eventually cleared in mid morning. I was heading toward the Pacific Coast as I wanted to avoid Mexico City at all cost (I have been in that city before and had no desire to see it again). I
reached Guadalajara, the second largest city in Mexico, at around midday but kept going as I wanted to spend the night at the small black-sand beach resort town of Cuyutlán. After stopping for a quick lunch in a small local restaurant I noticed some very alarming black clouds on the horizon. Earlier that day I had witnessed the same thing and went through it without getting wet at all. Thinking that the phenomenon would repeat itself I did not bother to stop and put on my wet gear. Was it a mistake? Well, maybe not because what followed turned up to be the worst storm I have ever gone through on a motorbike and no wet gear could have kept me dry. After 5 minutes I was completely soaking and cold and with 120 Km to go I was not about to stop as I knew that I would never be able to get back on the bike. So I kept going, very slowly as I could not see anything and the mountain road was very twisty. It was so bad that there was no other car on the road and I could not see any change in the condition. Then the thunder started and even though the rain was making a lot of noise on my helmet, the blast of the thunder was so loud and so near that it would make my jump out of my skin. I knew that my tyres would keep me safe from the lightning. After a couple of hours of that tough going, averaging 20km/h, I started to notice a slight relief; it was still pouring but not as hard and then the road started to descent and the temperature to claim up. When I arrived in Colima, 60 Km from my final destination for the day, the rain finally stopped and the sun came out. It actually felt like going into a sauna, I was steaming, the road was steaming and the countryside around me was steaming. It did not take me long to warm up but with all the humidity in the air it was going to take a bit longer for all my gear to dry. I arrived in Cuyutlán at around 4pm and stopped at the first hotel that I saw as it was advertising rooms for only 50 pesos per person ($US5.00), the lowest I had witness in Mexico so far and at that price I did not even bother to check it out. At that rock bottom price I knew that all I would get would be a bed in an empty room and nothing else. I was not disappointed, at least it was clean and I even paid for two nights thinking that it would at less take a full day for my gear to dry out completely. Later on I started to explore what I thought would be quite a nice peaceful place to relax. As it turned up there was no one around at all, I don't mind some isolated beaches but this one was just a little too much remote for my liking. In the heart of the town a few streets vendors were getting ready to serve their tortillas and their tacos. On top of all that, the place was full of mosquitoes. So after a quick dinner of "especialidades mexicanas" it was time for bed and the promise of leaving early the next morning from this not so welcoming place.
Of course, the following morning, when I asked for my money back for the extra day that I had paid for, I was told that it had been registered and that it was impossible to get it back. What I though was a bargain turned out to be not so much a bargain after all. Never mind, Acapulco (690 Km away) was my next stop and there was nothing that was going to prevent
me from getting there that day. The road followed the coast and I was treated to some amazing views along the way. Palm trees, coconut trees and of course banana trees were watching me as I was surfing the road with the Pacific Ocean keeping an eye on me. The sky was perfectly blue and there was no sign of rain at all. A perfect day at the office you might say.
I don't know about you but when I think of Acapulco I think of that American series "The love boat" so when I arrived late that afternoon, the first think I expected to see was the
famous boat and guess what? It was there! (Pictured). Acapulco is also the granddaddy of Mexican coastal resort cities and is set on a narrow coastal plain along the 11 Km shore of the Bahia de Acapulco. Of course tourism is the city's number one industry and has been for decades but that is not why I went there, I just
wanted to see the famous divers diving with graceful finesse from heights of 25 to 45m into the ocean swells below (pictured). Of course I would have joined them on top of that rock and jump with them but I had to take the picture, didn't I?
Actually, Acapulco is a fast growing city of dual personalities. On one side you have the curve of the Bahia where stretches an arc of beautiful beaches, luxury hotels, discos, shopping plazas and restaurants and on the other side you have the none-too-glamorous commercial centre with filthy streets, crowded sidewalks, congested traffic, long lines of loud, fuming buses and of course the hotel where I was staying. When I strolled in the "rich" district I was quite envious of the people sitting in those
beautiful restaurants with white table cloths and shining cutleries not to mention the delicious food as I knew that tonight for my dinner I will be back with the streets vendors to eat some tortillas, frijoles or a comida corrida for just a couple of dollars. I am not saying that to make you feel sorry for me, I just wanted to point out that when you travel for such a long time you have to budget all the time and not only when you are on the road but also the years before you go as you have to save so much money but as I said, it is my choice and I would not want it any other ways.

Tuesday, 30 September.
That morning, when I woke up, I was pleasantly surprise to see that my cold had disappeared just as suddenly that it had appeared. I left early, planning to make it to a small beach town called Zapolite some 500 Km farther south. Again the sun was out and the heat was rising. It would have been a smooth ride if it was not for the hundreds of topes (speed bumps) that I had to negotiate. For some reason someone thought that it would be a great idea to put as many of them as possible along the way. There did not seem to be as many inland but they are definitely in force along the coastal road. I am sure that they are good for something but I cannot see the reason to have so many and it is not as if they were smooth ones either, no, they are the radicals ones that you have to stop in order to get over them. In every little town there would be at least six of them, sometime more. Usually they are signs to indicate them or sometime they are painted in yellow so you can see them coming but it is not always the case and when you don't see them coming and you go over them at a normal speed you just about check all your luggage off the bike, not a nice feeling, not to mention the damaged that you inflict to your vehicle. They were driving me crazy.
Toward the middle of the afternoon I got through the 50,000 Km mark, quite an achievement I thought and I even considered stopping to give the "birthday girl" a kiss. It might sound a little strange to you but I have come to depend so much on her (my god! I even call it "her") that it would make sense. I have even become superstitious about the all thing, if someone asks me "how is the bike going?" I would always answer "very well" just in case that she hears me. Actually the day did not start that well for the birthday girl. That morning, I had to roll the bike down three steps to get out of the hotel, something that I have done before without any problem but that morning I must have been over confident as I did not even start the engine and lost my balance half way and crashed the bike mid way on the stairs. Fortunately nothing got damaged except for the front indicator and the gear lever.
I arrived in Zapolite early in the evening. Zapolite is fabled as southern Mexico's ultimate place to lie back in a hammock and do as little as you like, in as little as you like, for as little as you like. It stretches over 2 Km of pale sand and is very popular with some leftover hippies. I stayed there for a couple of days, meeting other travellers and relaxing.

Friday, 3 October.
With only 350 topes, 10 tortillas and 700 Km from the border of Guatemala I was confident that I would reach it that evening. I had decided to bypass popular places like Oaxaca and San Christóbal De Las Casas for two reasons. The first one because I had heard that it was raining there every day and the second one because I had already visited those places twice before. Again the scenery was superb and I arrived in Talisman (the border town) just before the rain. As I rode slowly to try to find a place for the night I was surrounded by lots of kids running after me, offering to help me to cross the border (for a small tip), to change money or to take me to a hotel of their choice. I finally found a place to stay, just meters from the actual border.
Well, crossing a border is hard enough at the best of time but now I will have all those kids on my back tomorrow morning, I cannot wait.
Nos vemos en Guatemala.
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Tonton Christobal est revenu!

Mardi 16 Septembre 2003.
J'ai passé la frontière à Mexicali, 150km à l'ouest de San Diégo, par une chaleur ardente. Il faisait environ 40 degrés quand, à 2 heures de l'après-midi, je me présentais à l'immigration Mexicaine. J'ai du d'abord payer 23 Euros pour une carte de touriste (valable 3 mois) puis 24 Euros pour un permis d'importation de la moto. Toutes ces procédures ont pris environ une heure et demie mais la
difficulté était plutôt due à la chaleur car je devais aller d'une place à l'autre en portant toutes mes affaires (casque, blouson, sac etc.…). C'est dans ces moments là que l'on apprécierait un compagnon pour surveiller la moto et les bagages.
Je reprenais la route vers trois heures et demie en me promettant de gagner Sonoita, mon objectif de la journée. Cette région est très désertique et inhabitée mais je pensais quand même y trouver de l'essence. Erreur, car je n'ai vu aucune pompe à essence le long des 240km et j'aurai certainement tombé en panne mais avec juste un litre dans le réservoir et 120km à faire j'ai trouvé une maison sur le bord de la route où les habitants m'ont vendu 5 litres de ce précieux liquide, bien sur à un prix double. Je suis éventuellement arrivé à Sonoita à la nuit tombante, crevé par la chaleur mais content d'être au Mexique.
Il en a pas l'air comme ça mais le Mexique est un grand pays (Cliquez ici pour voir la carte) qui fait presque 4 fois la France: il y a environ 4600 Km de la frontière des Etats-Unis jusqu'au Guatemala par la route ou 3500 Km à vol d'oiseau. Au nord, la frontière avec les Etats-Unis s'étale sur 3200 Km. On comprend pourquoi, malgré une surveillance de plus en plus sophistiquée des Américains, nombreux sont encore les Mexicains qui arrivent à passer clandestinement la frontière. Plus de 20 millions de Mexicains, légaux ou illégaux, travaillent aux Etats-Unis. Aujourd'hui le Mexique compte 100 millions d'habitants. En 1940 il y en avait 20 millions, en 1960 35 millions et en 1980 67millions. D'après les statistiques officielles, la population augmente de 1,4% par an, certes moins que dans les années 50 où elle augmentait de 3% mais toujours très hautes car cela donne 1,3 millions de bouches de plus à nourrir par an. C'est une population jeune dont la moitié à moins de 22ans.
Mexico, la capitale, sans aucun doute la plus grande agglomération du monde avec Tokyo et Sâo Paulo, compte 20 millions d'habitants. C'est aussi une ville très polluée.
Le lendemain, je repartais vers le sud-ouest direction Hermosillo, en passant par le désert de Sonoran. La route était excellente mais la température toujours aussi intolérable. J'ai passé la nuit à Hermosillo et je suis reparti tôt le lendemain matin vers l'est en direction de Barranca del Cobre (le canyon du cuivre). La route était bien droite pour les premiers 100 Km, sans aucune circulation, puis petit à petit elle a commencé à monter dans la montagne. Les vues étaient magnifiques et pendant 400 Km la route serpenta la montagne, passant à travers des vallées bien vertes et des petits villages pittoresques. Avec tous ces virages j'arrivais à peine à faire 50 Km/h de moyenne mais je m'amusais comme un fou. Au petit village de Basaseachi j'ai pris un raccourci pour Créel. C'était une route non goudronnée de 100 Km sans difficultés comparées à l'Afrique.
Je suis arrivé à Créel tard dans l'après-midi et j'ai trouvé une petite pension tenue par une famille locale très aimable. Créel est une charmante petite ville entourée de forêts de pins et de formations rocheuses intéressantes à l'orée du Canyon de cuivre. A 2300 mètres au-dessus du niveau de la mer, Créel bénéficie d'un climat beaucoup plus frais que dans les plaines.
Cette région de gorges abruptes, quatre fois plus importante que le Grand Canyon du Colorado, est pleine de rivières impétueuses nées dans les hautes forêts de pins. Une multiplicité de microclimats et d'écosystèmes, dont profitent les Indiens Tarahumaras (photo ci-contre)qui ont trouvé refuge ici.
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JOURNAL
25.
03/10/03 . Mexico . Total mileage so far 50,810km .

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